Il y a plusieurs facteurs qui peuvent induire un changement de rythme de notre part :
– la société dans laquelle nous vivons
– notre profession
– la vie personnelle

Actuellement, le confinement est également un gros élément perturbateur de notre rythme. C’est pour cela que je vous invite à prendre ce temps pour vous. Pour retrouver vos sensations.

Lorsque nous voyons un bébé vivre sa journée, nous pouvons nous rendre compte que son rythme est calqué sur ses besoins vitaux.
Le bébé à sommeil, il va dormir n’importe où il sera (de préférence dans un lieu sombre, comme nos ancêtres avec le levé et le coucher du soleil)
Le bébé à envie de s’exprimer il va pleurer ou crier, il ne va pas tout garder pour lui, il va donc extériorisé, d’où l’importance de trouver un moyen d’expression quotidien.
Enfin, un bébé qui a faim, va l’exprimer, il va également repousser la cuillère ou le sein quand il n’en a plus envie.
Il ne va pas se compliquer la vie, il va simplement écouter ses besoins et s’exprimer afin de trouver les moyens pour y répondre.

Avec l’âge, nous avons tendance à perdre de vue nos besoins vitaux au détriment de la vie en société, de nos envies, de nos habitudes et de nos obligations.

Principe de l’exercice
Ce sera donc de comprendre comment fonctionne votre organisme et par conséquent vos besoins vitaux que vous pouvez contrôler consciemment : ici, l’alimentation.
Il va donc falloir vous écouter d’avantage durant 3 jours.
(Attention, je suis consciente qu’il sera compliqué de toujours les respecter, le but étant de les rendre prioritaires et de les identifier)
Vous pouvez vous peser avant et après le défi.

Comment faire ?

– on écoute ses sensations de faim et d’envie : vous allez manger uniquement lorsque vous aurez faim.
Vous pouvez manger de tout, tout ce qui vous fait plaisir à condition de vous arrêter quand vous commencer à sentir que la faim disparait.
Le but n’est pas de vous sentir trop plein.
Pas besoin de stresser si vous n’avez pas fini, vous le mettez de côté et vous le finirez quand vous aurez de nouveau les gargouillis de la faim.
Il est important de noté la nature de l’aliment, à qu’elle heure et en quelles quantités vous avez mangé.
Cela va permettre un bilan de votre horloge biologique.
Vous pouvez inscrire toutes ces informations par jour, pour vous créer comme un carnet de bord.

Comment reconnaitre la faim ou l’envie de manger ?

Maintenant on va voir la distinction entre le plaisir et le besoin.
La “vraie faim” peut se manifester par des gargouillis intense au niveau de l’estomac, un creux, une salivation plus importante, voir même la gorge qui se serre…
Ces signes disparaissent au bout d’une vingtaine de minutes, puis reviennent par vagues montantes successives, plusieurs fois de suite.
Souvent, la faim monte, et se calme après avoir manger.
Alors que le plaisir, ou l’alimentation dite émotionnelle c’est l’inverse. Plus on mange, plus on a besoin et envie de manger.
La différence entre les deux est aussi une notion d’urgence.
Quand il faut quelque chose à manger maintenant, que vous ne pouvez pas attendre d’être assis confortablement pour le manger. Ici il y a donc une notion d’urgence.

Guide pratique

Premièrement, on commence par sauter le petit déjeuner en prenant seulement une boisson chaude, sucrée ou pas.
Puis, au cours de la matinée, on guette l’apparition des premiers signaux de la faim.
On observe ensuite comment évoluent les sensations de faim et on repousse l’heure de notre déjeuner.

Le second exercice consiste à noter, sur une échelle de 1 à 10, notre niveau de faim (de “pas faim” à “affamé”).

Devant l’assiette, on divisera la portion habituelle que nous nous sommes servis en 4.

 Après avoir consommé le premier quart, on s’interroge sur nos sensations : est-ce que j’ai encore faim, est-ce que je n’ai plus faim, est-ce que j’ai trop mangé ?

Si vous avez encore les sensations de réelle faim, vous continuez. 

La sensation de confort, c’est celle que l’on cherche, c’est ce que l’on appelle la satiété. C’est la sensation du juste bien, ni trop, ni pas assez.
Et c’est ce qui définit l’arrêt de la prise alimentaire, jusqu’à ce que la faim se fasse ressentir de nouveau.

Faites confiance à votre organisme, ayez confiance en vous.

3,2,1 c’est parti !

PS : n’hésitez pas à me faire des retours de votre défi